Utilisation de la Carte consulaire aux votes de 2020 : «Nous maintenons notre position», Simon Compaoré, président par intérim du MPP Spécial

vendredi, 26 juillet 2019 10:41 Écrit par  Salamata NIKIEMA/ Infobf.net Publié dans Société

Ce jeudi 25 juillet 2019, les partis membres de l’Alliance de la majorité présidentielle (APMP), ont animé un point de presse pour faire le point, à leur tour, de leur participation au dialogue politique national. Le président par intérim du MPP, Simon Compaoré, persiste et signe que seul la carte d’identité burkinabé (CNIB) et le passeport sont des documents de votations «fiables et crédibles».

Le Président de la délégation des partis membres de la majorité présidentielle au dialogue politique, Simon Compaoré, a rappelé pour commencer, que l’utilisation de la carte consulaire comme un document de votation pendant les élections de 2020, est le seul point de désaccord entre les différentes parties au dialogue.

C’est donc la seule question qui n’a pas trouvée consensus. Et sur le sujet, Simon Compaoré, ne va pas par quatre chemins. «La question sur la carte consulaire a été longuement débattu et notre position n’a pas changée», lance-t-il à la presse.

Pour le premier responsable du parti au pouvoir, on ne peut pas utiliser la carte consulaire biométrie uniquement en la Côte d’Ivoire, «pendant que pour les autres on les renvoie à la Carte d’identité burkinabè pour participer aux mêmes élections», «ceux de l’extérieur aussi peuvent se faire établir des cartes d’identités s’ils le veulent», ajoute-t-il. A l’en croire, le défi à relever est de faire en sorte que les élections se déroulent bien, dans la perfection, avec moins de concentration. C’est la première fois qu’ils prendront part à des élections, donc cela demande une attention particulière», affirme-t-il.

Le Conseil Constitutionnel a déclaré le Code pénal «conforme à la constitution». Un sujet à polémique sur lequel l’APMP à travers Simon Compaoré a donné sa lecture, «ça se passe de commentaire », dira-t-il. Pour lui, le Conseil Constitutionnel a dit le droit et il n’y a pas de quoi fouetter un chat, ils estiment eux aussi que ce qui a été fait est conforme à la Constitution. « Il n’y a pas de débat, même ceux qui en doutaient doivent pouvoir déposer les armes sur cette question », indique Simon Compaoré. « Ce n’est pas une restitution de liberté d’opinion de presse, comme le pensent certains, mais plutôt une décision qui a été prise dans le but de pouvoir lutter contre le terrorisme », conclu-t-il.

Pour l’APMP, les conclusions des travaux du dialogue politique ont parvenues à apaiser le climat sociopolitique. Elle a saisi l’occasion pour inviter les burkinabè à «adhérer sans réservé aux conclusions et être disposé à accompagner ceux qui sont chargé de sa mise en œuvre pour son aboutissement».

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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