Le 15 mai de chaque année est devenu une journée mondiale de lutte contre Monsanto -Bayer et l’agrochimie. Au Burkina Faso, en marge donc à cette journée, le Collectif citoyen pour l’agro-écologie a intié une rencontre avec la presse pour dénoncer et condamner l’introduction des OGM, des cultures transgéniques.
Pour Ali Tapsoba porte-parole du CCAE, « le Burkina Faso est devenu un laboratoire à ciel ouvert et les populations des cobayes d’une expérience hasardeuse et suicidaire à travers la manipulation de moustiques génétiquements modifiés » et ce, sous la houlette du projet Target malaria où l’institut de recherche en science de la santé du Burkina est le porteur du projet.
Ali Tapsoba porte-parole du CCAE
A en croire le conférencier principal, le projet Target malaria pourrait aboutir à la création d'une arme bactériologique à travers le bricolage des insectes et pour lui, le forçage génétique est une nouvelle technologie qui provoque l’extermination de l’espace entière depuis les lâches de moustiques OGM en juillet 2019 sans une étude d’impact sur la santé humaine.
Avec les manipulations de moustiques génétiquement modifiés, le Burkina Faso risque d’être le foyer d’expansion de pathogènes, prévient le porte-parole du collectif. Entouré de ses camarades de lutte, Ali Tapsoba ajoute que « nous risquons de vivre pire que Covid-19 car la transmission du virus se fera par les moustiques ».
Comme actions citoyennes, le Collectif interpelle les décideurs, particulièrement le gouvernement et les parlementaires, à une mobilisation citoyenne ; intente des actions en justice et travail à renforcer la production agroécologique.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net