A la barre, l’accusé plaide non coupable et soutient avoir été victime de rumeurs et ce, depuis des années. Pour ce qui concerne les faits qui lui sont reprochés l’ancien colonel major de la gendarmerie de 1987 à 1989 et ministre des sport sous Blaise Compaoré déclare aussi ne même pas avoir été informé qu’il avait une mésentent entre Blaise Compaoré et Thomas Sankara, avant le coup d’Etat, « pour moi s’étaient des rumeurs et j’ai pas pris ça en compte », lance-t-il.
L’accusé est aussi poursuivi pour avoir selon le parqué, conduit des Français à la gendarmerie après le coup, pour détruire la table d'écoute. À cela, sa réponse fut directe, « on n’a pas besoin des français pour arrêter une table d’écoute c’est un bouton qu’on appuie et c’est tout ». A en croire ses propos, cette table d’écoute ne sert à rien, « elle ne stock rien, c’est juste un instrument d’interception ».
Les avocats des victimes ont insisté sur le fait que l'accusé ait bien participé au coup d'Etat de 1987 parceque les jours qui ont suivi le 15 octobre, il était celui qui consuisait toutes les arrestations. Il reconnait avoir arrêté Valère Somé, Frimin Diallo et Bassile Guissou et d’autres personnes à travers la table d’écoute mais « sous l’ordre du commandant Lingani affirme-t-il.
Salamata NIKIEMA
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