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L’Institut des Peuples Noirs ressuscité pour une renaissance culturelle africaine Spécial

jeudi, 15 mai 2025 08:23 Écrit par  Lionel KABORE Infobf.net Publié dans La Une

Le mercredi 14 mai 2025, à l’issue des travaux du Conseil des ministres, le gouvernement burkinabè a adopté un décret qui porte création d’une nouvelle structure dénommée, Institut des peuples noirs-Farafina (IPN - Farafina) pour entre autre, jouer pleinement la reconstruction des consciences africaines. Le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, porte-parole du gouvernement, donne les détails qui suivent, à l'issu du conseil des ministres.

Selon le ministre en charge de la communication, port-parole du gouvernement qui a donné des détails sur la structure naissante, on peut retenir que cet institut est la traduction concrète de la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré pour une lutte véritable pour la souveraineté totale du Burkina Faso.

Un combat contre l’impérialisme et un engagement ferme pour la renaissance africaine et la défense de la cause panafricaine.

« L’Institut des Peuples Noirs - Farafina est doté de la personnalité juridique, d’une autonomie de gestion et conçu comme une structure panafricaine à vocation scientifique, idéologique, diplomatique et culturelle », a expliqué le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo.

Il a souligné que l’IPN-Farafina a pour mission « d’œuvrer à la réaffirmation des idéaux de souveraineté, de panafricanisme et de renaissance culturelle africaine en phase avec la vision politique du Chef de l’État». Aussi, pour le porte-parole du gouvernement, l’IPN-Farafina s’inscrit dans une logique de reconstruction des consciences africaines, d’influence géoculturelle et de formation des élites souverainistes.

Il faut également savoir que cette nouvelle structure rattachée à la Présidence du Faso, renait des cendres de l’IPN qui avait été pensé sous la Révolution d’août 1983 par le Capitaine Thomas Sankara et créé plus tard en 1990.

« L’IPN a fini par disparaître dans la dynamique des actions d’effacement de la mémoire du Capitaine Thomas Sankara », soutient le porte-parole du gouvernement.

 

Lionel KABORE

Infobf.net