Issus de plusieurs filières de formations de l’Université de Koudougou, une cinquantaine d’étudiants triés au volet, participent à cette session de formation du Projet d’appui à l’enseignement supérieur. Ils sont responsables d’associations ou délégués d’étudiants et seront donc imprégnés ici, sur les questions environnementales et sociales.
Après Ouagadougou les 07 et 08 juillet 2020 et Bobo Dioulasso les 16 et 17 juillet, c’est maintenant le tour des jeunes leaders de la ville de Koudougou de bénéficier de cette formation du PAES, dont l’objectif est de faire de ces bénéficiaires du Projet, des acteurs de qualité en amont, dans la mise en œuvre dudit projet.
Les participants à la formation... les initiateurs de la serie de formation (PAES)
Présidée par la Coordonnatrice du PAES, Bintou Sessouma, ici représentée par le spécialiste en sauvegardes environnementales et formateur, Aymar T. Kaboré, la cérémonie d’ouverture a été suivie d’un premier atelier qui a porté sur le thème, « Sauvegardes environnementales des projets et programmes : Complaisance ou nécessité absolue ?».
Pour les participants, l’initiative du PAES est à saluer à plusieurs titres, Ophélie Dakuo en est ravie. L’étudiante en Master I/Histoire Africaine, à l’Université Norbert Zongo de Koudougou, trouve que cette session de formation lui permettra de voir « autrement le monde » et d’approfondir ce qu’elle pensait connaitre.
Ophélie Dakuo (Masteur I Histoire Africaine) ... Moustapha Noba Géographe
« J’ai personnellement beaucoup appris. Nous nous rendons compte avec déjà la première formation, que nous manquons d’attention dans tous ce que nous faisons en rapport avec notre environnement », indique Ophélie, qui ajoute que « notre ignorance des questions de sauvegardes environnementales et sociales nous pousse à commettre des erreurs et souvent même, à nous blesser dans notre propre milieu ».
C’est de même pour l’étudiant en Géographie de l’Université Norbert Zongo de Koudougou, Moustapha Noba, qui avoue avoir appris comment s’organiser pour la réalisation d’un projet et comment prévenir les risques d’accidents lors des activités et les éviter ».
Awa Gébré/Zaré, spécialiste des sauvegardes sociales
Les premiers responsables du PAES satisfaits du déroulement de leur programme de formation, à l’endroit de ces acteurs clés de la mise en œuvre de leur Projet. Pour Awa Guébré/Zaré, spécialiste en sauvegardes sociales, il est question de montrer à ces leaders d’étudiants quel est le processus à suivre, pour « minimiser les impacts sociaux et environnementaux d’un projet, sur les bénéficiaires ». La mise en œuvre du PAES nécessitera par exemple des acquisitions de terres pour des constructions de bâtiments, donc aura des impacts quelconques, pour Awa Guébré, « tous ces aspects doivent être pris en compte ».
Quid de Aymar T. Kaboré qui a livré le message de la Coordonnatrice du PAES. Il invite les étudiants à faire sien les connaissances qu’ils recevront tout au long de cette formation. Pour lui, le message d’ensemble est de « partager avec ces leaders d’étudiants tous ce qui contour les sauvegardes environnementales et sociales dans la mise en œuvre des projets de développements et en particulier, les projets financés par la Banque Mondiale à travers les Fonds IDA ».
Aymar Kaboré spécialiste des sauvegardes environnementales
M. Kaboré se dit satisfait de la mobilisation et de la participation effective des étudiants, qui avaient manifesté l’intérêt de cette formation bien avant qu’il soit programmé. Aymar Kaboré interpelle les étudiants et des enseignants d’Université sur leur rôle dans la mise en œuvre du projet, «au delà même du cadre conceptuel des sauvegardes environnementales et sociales »,a-t-il précisé.
Le Projet d’appui à l’enseignement supérieur est à sa phase de mise en œuvre. Il déroule son programme d’activité prenant en compte le renforcement de capacité des différents acteurs sur le terrain d’où ces atelier de formation dans les zones directement concernées par les activités du projet.
M. K.
Infobf.net