Au Togo, le meeting de la société civile, prévu samedi 15 avril à Lomé, a de nouveau été interdit par le préfet du Golfe (Lomé et ses environs). Cette rencontre était organisée par un collectif de la société civile dont le front citoyen Togo-Debout pour parler, dit-il, des manquements révélés dans le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds de riposte et de solidarité Covid-19. Un précédent meeting annoncé pour le 1er avril avait déjà été interdit. Au micro de notre correspondant, Peter Sassou Dogbe, le professeur David Dosseh, premier porte-parole du front citoyen Togo-Debout, trouve choquante cette nouvelle interdiction. « On est particulièrement choqués par le ridicule des arguments avancés par le préfet. En ce qui concerne la première interdiction, justement, le préfet avait exigé trois signatures, alors que la loi sur les manifestations n’a jamais parlé de cela. Pour nous, c’est la démonstration, encore une fois, que le pouvoir met tout en œuvre pour empêcher le débat citoyen sur cette question fondamentale des malversations, mises en évidence dans le rapport d’audit de la Cour des comptes. Il nous faut aller de l’avant. Nous allons certainement introduire une autre demande pour un meeting et nous pensons aussi faire un recours auprès de la Chambre administrative afin que la justice puisse quand même nous donner une réponse claire sur les arguments que le préfet présente pour empêcher nos manifestations, nos meetings en décidant, par exemple, de nous envoyer sa réponse à quelques heures de la manifestation, alors que la loi dit clairement qu’il faut qu’il envoie sa réponse 72 heures avant, pour nous donner le temps de réagir. »

 L'attaque attribuée à des « groupes armés terroristes » a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi. Deux villages situés à 5 kilomètres de la commune de Seytenga, près de la frontière avec le Niger, ont été visés. Trente-et-une personnes ont été tuées d'abord d'abord dans le village de Kourakou, treize autres dans celui de Tondobi. À chaque fois, les victimes sont essentiellement des hommes. C'est jeudi en fin de journée, aux alentours de 18 heures, que des éléments armés ont fait irruption, ouvert le feu, forçant, selon une source locale, les habitants à se réfugier à l'intérieur des maisons. L'attaque a continué pendant plusieurs heures après la tombée de la nuit. « Faire corps » Dans son communiqué, le lieutenant-colonel Sorgho, gouverneur de la région du Sahel, assure que les assaillants ont été mis « hors d'état de nuire », après une offensive des Forces de défense et de sécurité, menée dans la localité. Le gouverneur invite aussi les populations locales « à faire corps » avec les FDS et « s'enrôler comme Volontaires pour la défense de la patrie afin, dit-il, de participer à la défense de leurs localités ». Il y a moins d'un, la commune de Seytenga avait déjà été frappée par une attaque terroriste. En juin 2022, 86 personnes y avaient été tuées. Et ce massacre avait provoqué, selon les chiffres officiels, le déplacement de près de 20 000 habitants.

« Transition politique-Transition digitale : remettre la dématérialisation des procédures administratives au cœur de la réforme de l’Etat au profit des citoyens burkinabè », c’est sous ce thème que se tiennent, du 11 au 13 avril 2023, à Ouagadougou, les Assises nationales sur la dématérialisation. La cérémonie d’ouverture des travaux, placée sous le très haut patronage du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, a connu la participation du Premier ministre, du Président de l’Assemblée législative de Transition, du ministre d’Etat, ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, des membres du gouvernement et plusieurs hautes personnalités. Ces Assises qui se tiennent dans un contexte marqué par une évolution significative de la technologie constituent une véritable opportunité d’examiner l’état des lieux des technologies de dématérialisation, les approches de vulgarisation et d’appropriation des procédures dématérialisées. A cette occasion, les différents acteurs vont approfondir les réflexions sur les meilleures pratiques de dématérialisation, le mécanisme de gouvernance et de financement de la dématérialisation, les principaux facteurs de réussite et les propositions en vue d’une dématérialisation réussie au Burkina Faso. Selon le vice-président du Comité national d’organisation (CNO), Hamidou Sawadogo, par ailleurs secrétaire général du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, ces assises permettront à l’ensemble des parties prenantes de décliner les grands axes de développement de la dématérialisation des procédures au Burkina Faso pour les années à venir. Pour la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabané, livrant le discours du Chef de l’Etat, le Gouvernement de la Transition compte se saisir de l’énorme potentiel du numérique pour moderniser l’administration et faciliter l’accès à des services publics de qualité pour les populations et au-delà, créer un effet d’entrainement pour activer, in fine, ce levier qu’est le numérique pour une transformation structurelle de la société burkinabè et de son économie. « Cette lutte, elle ne sera pas seulement menée par les armes. Cette lutte, c’est aussi la lutte contre l’incivisme, la mauvaise gouvernance économique et financière. En résumé, notre lutte vise une réforme globale de l’Etat qui passe nécessairement par une réforme profonde de l’administration publique afin d’en faire une administration moderne, performante et qui répond efficacement et de façon diligente aux aspirations de nos concitoyens. Une administration publique débarrassée de la nonchalance, du désintérêt face aux attentes des usagers, mais aussi de la corruption qui gangrène son action », a-t-elle ajouté Ces travaux de soixante-douze heures qui se tiennent sous la coordination technique du ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, Bassolma Bazié et des ministres de la Transition digitale, Aminata Zerbo/Sabané, de la Prospective, Aboubacar Nacanabo, sont issus des conclusions de la session ordinaire 2022 du Conseil national de la Modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CN-MABG). DCRP/MFPTPS 

 Ceci est le message de la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEME)à l’occasion de la Pâques. Chers fidèles de nos Eglises, chers compatriotes Burkinabè à l’intérieur et à l’extérieur de notre chère patrie, La Pâques, bien qu’apparemment moins célébrée que la Noël, est cependant, la plus grande la fête du Christianisme. Car la résurrection du Christ est au cœur de l’Evangile. Et si Christ n’était pas ressuscité, selon Paul, notre foi serait vaine. La commémoration de la fête de Pâques 2023 se déroule cette année, dans un climat particulier, où la lutte contre l’extrémisme violent fait rage. C’est pourquoi, dans toutes nos Eglises, nous demandons que des prières s’élèvent pour soutenir nos forces combattantes sur le terrain, afin que la victoire nous soit donnée pas seulement par les armes, mais surtout en comptant sur l’Eternel des Armées ! Comme le dit le Psaume 20 :8 « Ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux ; nous, nous invoquons le nom de l’Eternel Notre Dieu ». A la Pâques, Jésus-Christ mort pour expier nos péchés est ressuscité, Son sacrifice pour le pardon des péchés de l’humanité ayant été accepté par Dieu. Alors le voile du Temple a été déchiré du haut en bas, mettant à nu le Lieu très Saint. Dorénavant, tout homme qui croit, peut entrer dans le Lieu très Saint et demander pardon pour ses propres péchés. La Pâques nous réconcilie donc à Dieu par la résurrection du Christ, mais la Pâques nous invite également à faire la paix les uns avec les autres. En célébrant la Pâques cette année dans la sobriété au regard de la situation que nous vivons, la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques du Burkina Faso tient à rappeler à l’ensemble du peuple Burkinabè d’être tous unis pour la reconquête de la paix et de la cohésion sociale au pays des hommes intègres. La paix est, pour un pays, ce que la santé est, pour le corps, et c’est la réconciliation des cœurs qui en est le soubassement. Chers fidèles, chers compatriotes, Nous prions pour que le Burkina Faso retrouve sa quiétude d’antan, et redevienne un havre de paix où il fait bon vivre. Comme à la Pâques, Jésus-Christ a vaincu la mort ! Il est ressuscité, et Il a dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort ». Puisse la Pâques nous apporter la grâce de Dieu pour que vienne la paix dans les cœurs de tous les hommes au Burkina Faso et dans les autres pays. Chers fidèles, chers compatriotes, L’heure est à l’union des cœurs. Tous, Burkinabè de l’intérieur comme de l’extérieur, donnons-nous la main d’association pour venir à bout de nos différences, et pour construire un Burkina nouveau où règnent la paix et le mieux-vivre ensemble. Cela n’est possible que si chacun de nous se tourne vers Dieu le Tout-puissant. L’Agneau de Dieu Qui ôte le péché du monde nous offre cette possibilité. En cette fête de Pâques 2023, La Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEME) souhaite à tous les Burkinabè, la paix avec Dieu, et la réconciliation entre tous les hommes. Bonne fête de Pâques 2023 à tous ! Jésus-Christ est ressuscité, Oui, Il est vraiment ressuscité ! Pour la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEME) Pasteur Henri YE Commandeur de l’Ordre National

La réalisatrice burkinabè, Apolline TRAORE, lauréate de l’Étalon d’argent de Yennenga à la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) avec son film ’’Sira’’, a présenté le 7 mars dernier, son trophée au Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE. « On a bataillé pour l’Étalon d’or, mais on n’a pas pu l’avoir, ce n’est que partie remise. Et il était important pour moi de venir présenter cet argent, c’est la deuxième place et c’est très important », a indiqué la réalisatrice Apolline TRAORE, à l’issue de la présentation de son trophée au Chef de l’État. Selon elle, le film ’’Sira’’ est un hommage aux FDS, aux VDP et à toute la population burkinabè qui se battent nuit et jour contre l’hydre terroriste. « Le Président m’a énormément félicitée, il m’a dit qu’il attendait aussi l’or, mais qu’on n’a pas eu, mais que je vaux l’or. Ce message est important pour moi, cela m’a vraiment touché. Lui et tout le peuple attendaient cet or, ce qui veut dire qu’on croyait en moi. C’est le plus gros cadeau qu’on puisse me faire », s’est réjouie Apolline TRAORE. Même si elle n’a pas eu l’Étalon d’or, l’heure n’est pas à la déception, mais au travail pour des lendemains meilleurs pour le cinéma burkinabè, dit-elle. « J’ai beaucoup appris pendant ce FESPACO, j’ai entendu certaines critiques à propos de mon film que je prends en compte. Cet argent me rebooste et dit que je dois continuer de travailler. Je ne baisserai pas les bras, je continuerai de travailler », a ajouté la réalisatrice burkinabè, qui dit accepter et respecter le travail du jury, composé de professionnels du 7e art. Direction de la communication de la Présidence du Faso 

Recrutés comme professeurs grâce au programme emplois-jeunes pour l’éducation, ils n’arrivent pas à se faire intégrer dans la fonction publique. Ils ont porté leur voix à l’opinion publique ce 04 avril 2023 lors d’un point de presse à la bourse du travail de Ouagadougou. Ils veulent « un minimum de reconnaissance’’ et le ‘’respecter la parole donnée et le respect du protocole d’accord signé entre la CNSE et le gouvernement sur le recrutement des PEJEN’’. Après 3 ans de service, ces professeurs se sentent délaissés et trahis. Selon la coordonnatrice Habibou Yaméogo, l’autorité devrait se pencher sur la question. Du reste, les conférenciers n’entendent pas baisser les bras face à ce qu’ils croient être juste, leur intégration dans la fonction publique. 

Dans la nuit du 30 au 31 mars 2023, trois hommes armés non identifiés ont retiré le véhicule 4×4 d’un commerçant à Dori, chef-lieu de la région du Sahel… Selon une source, c’est peu avant 22 heures que trois hommes armés non identifiés ont retiré le véhicule 4×4 de marque Mitsubishi à proximité du petit marché de Dori, précisément au quartier Petit Paris… Le propriétaire du véhicule, un commerçant est sain et sauf… A en croire une autre source, le 14 mars dernier, vers 21 heures 30 minutes, à quelques encablures du même petit marché, une ONG a été victime d’un braquage à main armée au cours duquel… 

Les membres du Mouvement force vive du Namentenga (MFVN) ont organisé, samedi à Boulsa, dans la province du Namentenga, région du Centre-nord, un meeting pour soutenir à la transition, mais aussi pour l’interpeler sur la question de développement de la province. Selon le Secrétaire général du MFVN, Ousmane Korgo, la manifestation visait à montrer la solidarité de la population au gouvernement, aux Forces de défense et de sécurité (FDS), aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) engagés dans la lutte contre le terrorisme. Il a précisé qu’il s’est agi également d’inviter le gouvernement à se pencher sur le dispositif sécuritaire dans la province, d’apporter le soutien du Mouvement à l’effort de guerre et au réconfort des Personnes déplacées internes (DPI) de la province. Comme contribution, le mouvement a offert 100 000frs aux PDI, 100 000frs aux VDP et 300 000frs comme contribution à l’effort de guerre Le SG a rappelé que toutes les huit communes de province ont fait l’objet d’attaques et que les victimes humaines ainsi que les dégâts matériels sont importants. Ousmane Korgo a relevé que les Groupes armés terroristes (GAT) sont à l’heure actuelle aux portes des six secteurs que compte la commune de Boulsa. Pour sa part, le président du conseil communal des jeunes, Sawadogo Jean Paul a demandé à la jeunesse de la zone de quitter les rangs des GAT et de déposer les armes. Le représentant des responsables coutumiers, Naba Guignpoolé de Saongo a, quant à lui, transmis les engagements pris par le président du Faso en faveur du Namentenga. La manifestation a été soutenue par le collectif des mouvements Panafricanistes fortement représenté à cette occasion et qui a offert un forage à la province. A l’occasion, le leader du collectif des mouvements panafricanistes, Mohamed Sinon a interpelé la jeunesse sur l’importance du panafricanisme. Le Mouvement force vive du Namentenga (MFVN) a été créé le 26 Février 2023 dans l’optique d’accompagner les autorités dans la lutte contre le terrorisme dans la province. Agence d’information du Burkina 

Au Mali, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) s'inquiète du sort de déplacés internes dans le centre du pays.  Le 23 février 2023, le village de Kani-Bonzon, situé dans la région de Bandiagara, a subi l'attaque d'un groupe armé. Cet assaut a provoqué le déplacement forcé de plus de 1 600 personnes et près d'un millier d'élèves se sont retrouvés déscolarisés. C'est une situation humanitaire alarmante, indique Amy Martin, chargée du bureau Ocha au Mali : « Les gens sont dispersés dans plusieurs villages autour de Kani-Bonzon et certains sont même arrivés dans la ville de Bankass. Cet événement a fermé les écoles ; donc, cela prive les enfants à leur droit d’éducation. » « Zone instable » « Il y a des dégâts matériels, comme les enlèvements de troupeaux de bétail emportés par ces gens qui ont attaqué le village, poursuit Amy Martin. Pour les enfants qui sont déscolarisés, on parle de plus de 930 élèves qui sont affectés. Depuis des années, cette région du centre est une zone instable où souvent les communautés sont attaquées ». Salamata NIKIEMA Infobf.net

Les Éperviers du Togo recevaient les Étalons du Burkina Faso ce mardi 28 mars 2023, au stade de Kégué à Lomé. Les deux (2) formations se sont quittées sur le score d’un (1) but partout. Si le Togo avec son 2e point en poche n’est pas encore disqualifié, le Burkina Faso a son ticket en poche pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, qui se jouera en Côte d’Ivoire. Dès l’entame du jeu, les Étalons poussés par des supporters venus de Ouagadougou et ceux du Togo, ouvre le score à la 11e mn de jeu par l’entremise de Dango Ouattara. Les Éperviers devant leur public des grands jours et ne voulant pas saboter leur chance pour les abords de la lagune Ebrié, mettent les pendules à l’heure à la 25e mn de jeu. Le but est l’œuvre de Kodjo Fo-Doh Laba. Plus rien ne sera marqué jusqu’à la pause. À la reprise, aucune équipe n’arrive à scorer. Les équipes se séparent avec le nul d’un (1) but partout. Les Étalons ont leur ticket en poche avec 10 points en quatre (4) matchs. Mathématiquement le Togo n’est toujours pas éliminé avec ses deux (2) points. L’arbre ne doit pas cacher la forêt dit-on. Il faut reconnaître que même si les Étalons se sont qualifiés, il y a beaucoup de déchets dans le jeu que le coach Hubert Velud doit corriger et à tous les compartiments. Il doit pouvoir éjecter du sang neuf, car cela à manquer ce soir avec seulement un seul remplacement. Certains joueurs ne sont pas au meilleur de leur formes. La finition laisse à désirer. Au niveau défensif, trop d’erreurs, en témoigne le but égalisateur. La CAN 2023, ne sera pas du tout cadeau, avec les équipes qui auront eu leur tickets. Le travail doit commencer dès maintenant en cherchant les joueurs qui ont vraiment du temps de jeu, pour venir défendre les couleurs nationales.