Au Gabon, alors que les résultats des élections de samedi se font toujours attendre, la journée de lundi a été calme. Aucune déclaration officielle n'est intervenue, mais des arrestations auraient eu lieu, selon la télévision publique. De son côté, la plateforme de l'opposition a affirmé que les tendances sont favorables à son candidat, Albert Ondo Ossa. 

À l'issue d'une journée où l'activité a tourné au ralenti malgré la réouverture des administrations, les Librevillois, toujours privés d'internet et d'accès à certains médias internationaux, dont RFI, se sont dépêchés de rentrer chez eux à l'heure du couvre-feu. Les retardataires roulaient parfois avec leurs feux de détresse allumés et certains, bloqués dans des quartiers éloignés du leur, ont dû chercher un abri pour la nuit. Le dispositif sécuritaire restait en place, ce qui n'a pas empêché un certain nombre de boutiques de vider leurs rayons par crainte des pillages. Alors que la fumée blanche est attendue du côté du Centre gabonais des élections (CGE), le journal du soir de la télévision publique Gabon Première a affirmé que des « membres d'une bande ayant pour objectif de semer le chaos dès la proclamation des résultats » avaient été arrêtés, montrant parmi eux un activiste bien connu, qui a au micro appelé les jeunes « à ne pas sortir dans la rue ». Plus tôt dans l'après-midi, la plateforme de l'opposition Alternance 2023 a assuré devant la presse que les tendances lui étaient « très favorables ». Son directeur de campagne Mike Joktane a listé les dysfonctionnements observés lors des scrutins de samedi, et appelé le président Ali Bongo à accepter « le choix souverain du peuple gabonais », et à organiser « une passation pacifique du pouvoir » en faveur d'Albe

La Police municipale de la ville de Ouagadougou prévoit un exercice de renforcement de ses capacités opérationnelles du mardi 8 août au jeudi 31 août 2023. Par un communiqué, elle a invité les riverains à ne pas paniquer si des coups de feu sont entendus dans ce laps de temps à Songnaaba. 

Au lendemain de l'allocution télévisée du général Abdourahamane Tiani, lors de laquelle le leader du CNSP au Niger a notamment annoncé un dialogue national inclusif, entretien avec Oumar Moussa, directeur adjoint du cabinet du président renversé Mohamed Bazoum. 

 L’incident s’est déroulé le 10 août dernier mais l'agence des Nations unies ne l'a communiqué qu'en cette fin de semaine. Des tirs ont touché un appareil du Programme alimentaire mondial qui apportait de l’aide aux populations de la région du Sahel, sous blocus des groupes armés terroristes. Le 10 août, un hélicoptère décolle de Ouahigouya, dans la région du Nord, à destination des zones assiégées de la région du Sahel où l'accès à des milliers de familles est coupé depuis des mois. Mais quelques minutes plus tard, l’appareil est pris pour cible par des tirs. « L’hélicoptère transportait de l’aide alimentaire destinées aux femmes, hommes et enfants les plus vulnérables de la ville assiégée de Djibo », explique le PAM dans un communiqué. Selon une source humanitaire, plusieurs impacts de balles sont constatés sur la carlingue de l’appareil, à son atterrissage à Djibo, au niveau de l’hélice, de la cabine, et du réservoir. Pas de victime, ni de blessés. L'attaque n'a pas été revendiquée, précise la même source. Le PAM la condamne fermement. « De telles attaques compromettent le travail du PAM sur le terrain, perturbant l’assistance alimentaire vitale tout en augmentant nos couts opérationnels », souligne Elvira Pruscini, la directrice du PAM au Burkina Faso. Elle assure toutefois que cet incident ne freinera pas le travail du PAM en faveur des populations qui en ont cruellement besoin. L'organisation, la plus grande du monde concernant l'aide alimentaire, s'est engagé à soutenir 2,8 millions de personnes parmi les plus vulnérables, à travers son programme d’urgence et de résilience cette année au Burkina Faso.

Tchad: Grève générale des Magistrats

mardi, 15 août 2023 19:33 Écrit par

Au Tchad, la grève des magistrats, enclenchée depuis plus de deux mois contre le projet de Constitution qui ne garantit pas l’indépendance du pouvoir judiciaire, mais aussi pour réclamer une amélioration de leurs conditions de travail, n’est pas sans conséquences pour les justiciables. Difficile pour eux de se faire établir des actes et de savoir où en sont leurs dossiers.  Ce lundi matin, les couloirs du palais de justice sont bien silencieux. Seuls les greffiers, non concernés par la grève, sont dans les bureaux. Les salles d’audience sont fermées, à l'exception du tribunal de commerce dont les juges se sont désolidarisés du mouvement. Les quelques justiciables rencontrés sont désemparés. « Nous sommes venus pour obtenir la décision du président, mais avec les grèves, on n’arrive même pas à retirer la décision pour pouvoir l’exécuter, et ça fait deux mois que ça dure, se plaint un homme. Et non seulement la justice est vraiment au point mort, mais ça pénalise beaucoup de monde, surtout les professionnels de la justice. »

À la frontière entre le Niger et le Bénin, environ 6 000 conducteurs et apprentis sont coincés, du fait des sanctions mises en place par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) suite au putsch du 26 juillet à Niamey. Daouda Bamba, secrétaire général de l'Union des conducteurs routiers de l'Afrique de l'Ouest, dénonce cette situation.  Au Niger, les sanctions de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) touchent aussi les transporteurs routiers. En effet, le pays importe beaucoup de marchandises via le port de Cotonou, au Bénin. Mais depuis la fermeture des frontières, plus aucun camion ne peut passer entre les deux pays. Résultat : près de 900 poids-lourds stationnent à Malanville, au Nord du Bénin, presque 500 à Gaya, côté Niger. Un manque à gagner considérable pour les entreprises du secteur, qui dénoncent des conditions de travail très difficiles. « Les conducteurs routiers sont ceux qui souffrent le plus dans cette affaire » Six mille conducteurs et apprentis sont ainsi coincés à la frontière entre les deux nations. Impossible de rejoindre le Niger et décharger pour les uns. Pour les autres, la route vers le Bénin et le port de Cotonou est bloquée. Les pertes pour les transporteurs sont très importantes, selon Daouda Bamba, secrétaire général de l'Union des conducteurs routiers de l'Afrique de l'Ouest. « C’est une perte de milliards de milliards de francs CFA qui ne seront pas dédommagés, ni par la Cédéao, ni par la communauté internationale, ni par aucun pays, souligne-t-il au micro d’Arthur Ponchelet. Les conducteurs routiers sont ceux qui souffrent le plus dans cette affaire. Tant que leurs camions sont immobilisés, ils ne sont pas payés. » Des conducteurs qui souffrent aussi de conditions très précaires. Daouda Bamba confirme : « Il y a tout un tas de monde qui sont à la frontière, dans l’insécurité totale, et qui vivent dans des conditions très difficiles : en brousse, au bord de la route, avec les moustiques, dans des conditions insalubres. Leurs familles ne les voient plus. Ça concerne 6 000 personnes. » Dans leurs remorques, du riz, des oignons, du carburant : toutes sortes de marchandises, dont des produits périssables, qui commencent à pourrir.

Au Niger, alors que les putschistes sont soumis à une forte pression de la communauté internationale et de la Cédéao pour rendre le pouvoir, la junte cherche du soutien. Une délégation des putschistes, conduite par le général Moussa Salao Barmou, s'est rendue, samedi 12 août, à Conakry. Elle a été reçue par le chef de la junte guinéenne, Mamadi Doumbouya. Au palais Mohamed V où s’est tenue cette rencontre, le colonel Mamadi Doumbouya était entouré de quelques membres de son cabinet ainsi que des plus hauts gradés du Conseil national du rassemblement pour le développement (CNRD). Le général Moussa Salao Barmou, qui conduisait la délégation du Conseil national pour la sauvegarde pour la patrie (CNSP), s’est félicité de l’excellence des relations entre Conakry et Niamey : « Il est question ici de montrer la gratitude du CNSP pour la solidarité et le soutien indéfectible à travers, dans un premier temps, la déclaration du 31 juillet du CNRD suite aux évènements que vous connaissez. Ce message marquait effectivement la solidarité de la Guinée vis-à-vis du Niger. » En réponse, le colonel Mamadi Doumbouya a réaffirmé la position de son pays en ces temps de crise : « En ce qui concerne la République de Guinée, nous sommes panafricains. Quand nos peuples ont des problèmes, nous sommes toujours présents, on sera toujours là et c’est ce qui a été le cas pour nos frères du Burkina, du Mali, du Niger. Pour nous, il n’y a que nous qui pouvons trouver des solutions à nos problèmes. Notre position, elle, est claire, c’est vraiment faire face aux problèmes de nos peuples qui est, pour nous, très important. »

La question de l’Interruption volontaire de grossesse (IVG), même selon la loi, pose toujours un problème au Burkina Faso parce qu’elle engage de façon implicite le droit de la femme. En effet, son accessibilité au profit de toute femme en situation de détresse du fait de sa grossesse demeure un sujet sensible. L'ignorance aidant, nombreuses sont ces Femmes qui méconnaissent que ce geste a un encadrement légal et strict. Bien plus, elles ont recours aux méthodes traditionnelles mettant en péril leur vie à travers les complications.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a rencontré cet après-midi du 31 août 2023, les lauréats de la Journée de l’excellence scolaire 2023. Ce sont 101 élèves méritants et les 26 meilleurs enseignants qui ont reçu les félicitations du Chef de l’Etat. S’exprimant aux lauréats, le Chef de l’Etat a indiqué que l’éducation est la clé du développement. Il a donc réitéré sa volonté et sa vision d’insuffler une nouvelle dynamique au système éducatif pour l’adapter aux exigences du moment.

C'est à peine déclaré vainqueur des élections présidentielles le samedi 26 août dernier, que le président Ali Bongo Ondimba se voit déposé par un coup d'État.

Des officiers de l'armée gabonaise ont pris d'assaut la télévision Gabon24 pour annoncer avoir mis fin au régime en place.

Les militaires viennent donc de mettre fin à 53 ans de règne de la famille Bongo au Gabon. Ils ont dissout le gouvernement, l'Assemblée nationale, le Sénat, le Conseil économique et environnemental, le Conseil gabonais des élections et le Conseil constitutionnel.

Candidat à sa propre succession, Ali Bongo venait d'être réélu à la tête du pays avec 64,27% malgré son état de santé et une fin de mandat difficiles et déplorée par des gabonais. 

 

Infobf.net