Insécurité dans la Tapoa : Les jeunes ressortissants de la localité veulent aller au front  Spécial

vendredi, 22 octobre 2021 17:54 Écrit par  Infobf.net Publié dans Octobre 2020

Face à l’insécurité grandissante dans la province de la Tapoa, avec pour conséquences la fermeture des établissements scolaires et de l’administration, les ressortissent veulent prendre les choses à main. Ils étaient face à la presse ce vendredi 22 octobre 2021 et pour la plupart ils sont des jeunes, la rage au coeur ils ce sont exprimés et expliqué ce qui arrive aux populations de ces zones occupées. Prendre l'opinion à témoin et l'nformer sur la genèse des évènements dans la région, voici ce qui les guide et les raisons de leur conviction d’aller au front pour combattre les groupes armées terroristes.

Selon le porte-parole des jeunes ressortissent de la Taopa, Marcel Ouoba, l’Etat a rompu son contrat avec la population de la province. Depuis le lundi 17 octobre 2021 dit-il, « toutes les écoles de la province sont fermées. L’administration qui était inexistante depuis plusieurs communes a rejoint Fada». Marcel Ouoba affirme que les terroristes sont devenu maîtres des lieux et contrôlent les entrées et les sorties de tous les villages et de la province toute entière.

A cette rencontre avec la presse, les animateurs du jour ont dénoncé l’arrêt des institutions financières qui ont plié bagages. Toute chose qui selon eux, marque l’arrêt du développement économique et social de ladite localité. Face à cette situation alarmante, les jeunes ressortissant de la Tapoa, ont informé de leur décision d’être au-devant de la guerre qui leur est imposée, et cela ont-ils signalé, pour répondre aux besoins humanitaires à la faveur des populations restées sur place. 

« Nous nous engageons dans cette guerre non pas derrière les Forces de défense et de sécurité, mais devant les FDS. Nous faisons nôtre, cette guerre! », prévient Marcel Ouoba qui indique que leur espoir aux autorités gouvernementales pour la sécurisation de leur zone s’avère minime.

Ces jeunes de la Tapoa disent  attendre de l’Etat la réouverture des écoles, la sécurisation des lieux et la restauration de l’autorité territoriale dans leur localité. A en croire leur porte-parole « la Tapoa ne sera pas kidal, ni la Lybie » parce qu’ils sont plus que déterminés et ils invitent la population, les FDS et les VDP au « combat ».

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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