Mine d’or de Poura: Les déflatés de la SOREMIB réclament leurs droits de licenciement Spécial

vendredi, 09 décembre 2016 16:33 Écrit par  Salamata NIKIEMA/ Infobf.net Publié dans Mine
Le président de l’association nationale des ex-travailleurs de la SORIEMB Le président de l’association nationale des ex-travailleurs de la SORIEMB

Les hommes de médias ont été conviés à une rencontre organisé par les ex-travailleurs de la société de recherche minière du Burkina (SOREMIB), le mercredi 7 décembre 2016 à Ouagadougou. L’objectif de ce point de presse était pour les conférenciers du jour, de réclamer entre autres leurs droits de licenciement et la réouverture de la mine d’or de Poura.  

Face à la presse, les ex-travailleurs de la SOREMIB, affirment que 356 employés ont été licenciés par la société. Ces derniers se disent indignés du fait qu’avant la fin de la réhabilitation de la mine d’or de Poura financée à hauteur de 7 milliards de F CFA par l’Union européenne, il soit procédé à sa fermeture qui a abouti à jeter tous les travailleurs à la rue sans aucune indemnisation. Pour le président de l’association nationale des déflatés de la SOREMIB, Mahamadi Savadogo, 17 ans après la fermeture de cette société minière, beaucoup d’entre eux mènent une vie de pacha. D’autres sont aujourd’hui « miséreux » et menacés de démence parce qu’ils ne savent plus à quel saint se vouer. « Pour qu’une solution soit trouvée pour les ex-travailleurs de SOREMIB, ces derniers exigent la pleine satisfaction de leurs revendications », laissé entendre le président de l’association, Mahamadi Savadogo. Ces revendications sont entre autres, le paiement de 24 mois de salaire en complément de 36 mois déjà payés aux ex-travailleurs et aux réhabilités de la SOREIMB qui y travaillaient jusqu’à sa fermeture en 1999, du remboursement de 60 mois de salaire pour les ex-travailleurs compressés en 1990 ainsi que l’application en leur faveur de l’accord partiel signé le 6 septembre 1999 à Koudougou. Selon le président de l’association des travailleurs déflatés, Mahamadi Sawadogo la mine d’or de Poura possède 15 tonnes d’or exploitables, raison pour laquelle, ils souhaitent en plus de leurs droits de licenciement, que l’Etat fasse vider les contentieux relatifs à l’exploitation de la mine et accélère sa réouverture.

02 Participants

Les ex-travailleurs de la société, par la voie de leur président, veulent que les autorités mènent une enquête administrative sur la clôture du projet SYSMIN mise en œuvre de 1998 à 2003.

Selon les conférenciers, le ministère en charge des mines a refusé de collaborer avec la commission d’enquête parlementaire sur les titres miniers et la responsabilité sociale des entreprises minières lorsque celle-ci l’avait saisie par rapport au problème de la mine d’or de Poura.

Pour ce qui concerne les difficultés au niveau de la mine, les conférenciers du jour diront que les problèmes ont débutés en 1989, à cause de la chute du prix de l’or au niveau international et de la porte d’entrée principale de la mine souterraine.

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

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