Infobf.net : Parlez-nous de vos recherches, pourquoi sont-elles basées sur l’Egypte pharaonique ?
Har-Lor Jean Magloire Somé: La raison est simple. Je suis allé en Angleterre en 1987. Mais quand je suis arrivé, l’intellectuel que j’étais, attendait à être reçu comme il se devait, comme un intellectuel africain dans la société anglaise. C’est-à-dire avec le respect qui est dû à quelqu’un qui a un certain niveau intellectuel mais, cela n’a pas été le cas, j’ai été classé tout simplement comme un nègre. Cela m’a profondément révolté et je me suis dit qu’il faut que je redevienne ce qu’on est entrain de m’indiquer, c’est-à-dire africain, je me suis dit qu’il vaut mieux alors que je retourne à mes propres racines. C’est comme ça que j’ai commencé à chercher les voies qui conduisent à ma propre identité. Et chemin faisant, j’ai lu des ouvrages d’africains, qui parlaient de panafricanisme, de négritude, etc. et dans le lot, celui qui m’a le plus impressionné et intéressé, c’était Cheikh Anta Diop. Voila, c’est comme cela que je me suis retourné vers l’égyptologie pour creuser et essayer d’aller plus loin que ce que le maître avait déposé. A la base je suis professeur d’anglais, mais aujourd’hui, j’écris les codes en Latin, en Hébreu, en Grec, je les déchiffre et je les traduis.
Et qu’est-ce que vous avez finalement découvert dans vos recherches?
Ce que j’ai pu mettre à jour est extraordinaire et c’est énorme. C’est l’ensemble des sciences des mages égyptiens que j’ai mis à jour. Mais vous devinez que cela ne s’est pas fait en un seul jour, depuis mon séjour en Angleterre jusqu’aujourd’hui, c’est près de 30 ans de recherche. Ça fait que la somme totale de ce que j’ai mis à jour, peut révolutionner complètement la recherche scientifique. Parce que vous savez que la science des mages égyptiens dont je parle est celle qui a construit les pyramides, celle qui a momifié les morts et jusqu’aujourd’hui, sont là et ne pourrissent pas, celle justement qui a permis à l’humanité d’acquérir toutes les disciplines scientifiques que nous manipulons aujourd’hui sans savoir d’où ça venait, celle qui a mis au point les langues comme le Copte, le Hébreu, le Latin et le Grec, qui sont les langues mères de la pensée magique animisme. Vous voyez donc tout ça, c’est l’héritage que les mages ont laissé à l’humanité et c’est tout ça que j’ai reconstitué en 25 ans de travaux.
Vous êtes auteur du livre «Le Codex Grammatical Egyptien», qui est une démarche scientifique dans la pensée animiste, sortie en 2014. De quoi exactement traitait-il ?
La démarche scientifique dans la pensée animisme que j’avais publié en 2014, résumait justement cette démarche magique. C’est-à-dire que j’ai démontré comment à partir des 4 points cardinaux et des 3 points ordinaux, les mages ont lu l’ensemble des lois de l’Univers par la géographie sacrée. Je parle de géographie mais il ne s’agit pas de la géographie banale. Cette géographie sacrée cherche à comprendre la fonction spécifique de chaque point cardinal dans l’espace. Par exemple, le soleil qui se lève à l’Est et se couche à l’Ouest, dans la géographie sacrée, l’orientation de la course du soleil (Est-Ouest), donne l’orientation réelle de l’énergie qui traverse le cosmos d’Est en Ouest. Il ne s’agit pas de nommer les points cardinaux et de s’arrêter là, mais plutôt commencer à comprendre comment est-ce que l’énergie circule dans l’univers, ensuite il y a les pôles magnétiques qu’il faut placer etc. C’est toute cette science-là qui est la géographie sacrée. Et donc, le Codex Grammatical que j’ai écris, c’est un livre difficile à comprendre, je l’admets, parceque la plupart des gens qui l’on lu estiment qu’il est lourd, mais je le renverrais au livre des morts. C’est le livre des morts que j’ai lu et dilué dans le Codex Grammatical, afin que les gens aient cette démarche là. Donc, si vous voulez comprendre le livre des morts qui est le résumé de toute la science des mages égyptiens, il faut d’abord lire le Codex Grammatical que j’ai publié, si non vous y serai « bleu ».
Le Pr Har-Lor Jean Magloire Somé
Après le Codex Grammatical, à quel niveau êtes-vous aujourd’hui avec vos recherches ?
Je crois que je suis quand même arrivé au bout de ma trajectoire. Quand je fais un peu la somme de ce que j’ai pu mettre à jour, je crois que je suis arrivé au sommet de la pyramide, or au sommet de la pyramide, se trouve le Code Dieu. Le Code Dieu est ce pyramidion qui était placé au-dessus de la pyramide qui symbolisait le principe de l’ensemble de l’Univers, c’est le code qui permettait de lire toutes les lois de l’Univers. Je vous prends un exemple avec une analogie simple. L’ensemble « n » permet d’écrire tous les nombres, or « n » contient les éléments, 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 et 9, pas plus que ça mais avec ces chiffres, vous pouvez écrire n’importe quel nombre qui vous passe par la tête. Le code Dieu c’est exactement la même chose, dès que vous le comprenez, vous pouvez écrire n’importe quelle loi dans l’Univers. Voilà ce que c’est que le Code Dieu et je crois qu’arriver à ce stade-là, je suis arrivé au sommet de la Pyramide, au sommet de la science des mages égyptiens, j’ai trouvé le Code Dieu et on ne peut pas aller au-delà de ce Code Dieu.
Et qu’est-ce que cela signifie exactement dans la pratique ?
C’est une révolution scientifique, un bouleversement scientifique. Pour l’Afrique cela voudrait dire que si on applique l’ensemble des lois que j’ai mises à jour c'est-à-dire, le Cryptogramme Pharaon, le Code de la Monnaie, le Code de la Musique, le Code Génétique, le Code Atomique, la Pensée Animiste, la Mécanique Céleste, la Musique des Sphères, la Lecture du Masque et la destinée Humaine, la Lecture du Culte du féminin sacré et avec le Code Dieu, on reconstitue l’ensemble des données scientifiques, mathématiques, physiques, chimiques, génétiques, astronomiques, que procédaient les mages pour construire les pyramides. Donc, avec une équipe, on exploite ces données et on peut relancer la médecine africaine sur ses propres bases avec ses propres concepts, lancer la mécanique africaine pour construire des voitures et même plus, concevoir des ordinateurs et même plus en Afrique avec ces données que j’ai mises à jour, parce que la science des mages égyptiens, couvrait tous les domaines et était beaucoup plus pointue que la science occidentale d’aujourd’hui. En tout cas, je suis entièrement à la disposition de tous ceux qui veulent en avoir la preuve.
Donc ce n’est pas de l’ordre de l’abstrait mais du concret ? Mais qu’est-ce que cela peut signifier exactement pour un pays comme le Burkina Faso ?
Ne serait-ce que seulement sur le plan scientifique, le Burkina Faso va devenir le pôle de la recherche africaine et mondiale, parce que toutes ces lois que j’ai mises à jour là, sont des lois que occidentaux cherchent jusqu’aujourd’hui, et s’ils sont toujours entrain de tourner autour des pyramides, c’est cela qu’ils cherchent. Si nous on les a trouvées, nécessairement ils seront obligés de venir demander ce savoir avec nous. Donc, ce sont eux qui vont venir à nous et non nous qui allons plus aller a eux. Maintenant quant-à la recherche africaine, elle intéressera tout le monde, chacun voudra savoir c’est quoi cette pensée magique animisme complètement scientifique, rien que par curiosité. L’animisme a été vilipendé depuis la chute de l’Egypte et la revoilà aujourd’hui qui brusquement, refait surface et qui parle du Code Dieu et du Cryptogramme Pharaon. Personne n’a jamais attendu parler de ça et pourtant, ça existe bel et bien. Ce sont les instruments qui ont permis d’édifier les pyramides. Donc forcement, la recherche africaine va se déverser à Ouagadougou. Mais cela, c’est seulement l’aspect académique. Maintenant l’aspect économique, imaginez toutes ces personnes revenant ici pour se ressourcer. On est obligé de multiplier les hôtels et les restaurants, tout le monde va y gagner. C’est un peu comme si le Burkina Faso devenait la deuxième Mecque où le pèlerinage scientifique est obligatoire. S’il y a pèlerinage ce sont des millions de personnes qui vont défiler ici pour pouvoir se ressourcer à cette science-là. Donc, le gouvernement peut lancer un centre de recherche pour faire de l’application et non la recherche. Je ne suis pas en train de commencer ça fait 25 ans que j’ai mis tout à jour donc je ne commence pas, j’ai fini et on peut passer à l’application.
Pourquoi vous ne mettez pas tout cela en pratique alors ? De quoi avez-vous besoin pour rendre tout cela réel?
J’ai besoin d’un accompagnement et il y a deux possibilités dans cette aventure. La première est officielle, c’est-à-dire que c’est du ressort du pouvoir public. Une science à une telle hauteur, doit nécessairement être prise en charge par les pouvoirs publics et être constituée comme « secret d’Etat », parce qu’avec cette science-là, il est possible même d’aller au delà de l’énergie atomique. Je ne veux pas trop en dire parce que l’interview va passer sur le net et peut se retrouver partout. Sachez que les deux chambres de la pyramide vont au-delà de l’énergie atomique, ça c’est quelque chose que je réserve. J’ai l’ensemble des systèmes qui permettent de mettre ça en route et je ne parle pas d’équation, non, je parle de concret comment ça se fait exactement, pourquoi et avec quoi il le faire. Si les pouvoirs publics prennent les devant, moi je dirai tant mieux. Maintenant, on n’est pas obligé d’attendre les pouvoirs publics il y a des personnes, des privées qui ont des moyens parfois même plus que les pouvoirs publics et qui peuvent accompagner cette aventure, ça c’est la deuxième possibilité. Nous avons l’habitude d’attendre que les pouvoirs publics prennent le contrôle de ce genre de travail, pourtant en occident, se sont les privées qui se chargent de ça et ils deviennent célèbres. Des personnes qui ont de l’argent en Afrique et même au Burkina Faso et qui peuvent accompagner cette aventure, il y en a. Il ne s’agit pas de se jeter dans quelque chose qu’ils ne maîtrisent pas, non. La personne peut venir avec son équipe de recherche et vérifier mon travail avant de mettre ses moyens. Donc il y a deux possibilités soit c’est le gouvernement qui prend ses responsabilités, soit un homme d’affaire avisé qui veut investir et qui trouve là une affaire et il investit.
Pour terminer est-ce que vous n’avez pas peur de tout ce que vous-même, vous avez découvert ? Soit, que les grandes puissances vous récupèrent, soit qu'elles vous détruisent ?
Mais justement, selon vous, qu’est-ce qui fait que je n’aime pas en parle ? C’est l’un des problèmes que j’ai. Avec tout ce que j’ai découvert, si je mets tout sur la table, franchement je ne ferais pas 24h ici. On connait le cas de Nana Drobo, il avait le remède contre le sida et il est allé, on lui a fait une proposition qui ne lui convenait pas, il s’est débiné et est revenu à Accra mais on n’est venu le «faire» à Accra. Voici ces genres de situations courant dans la recherche scientifique. C’est pour cela que je n’en parle pas. La recherche scientifique est un domaine où on peut bouleverser les économies du monde, donc, dans ces situations, on n’hésite pas à éliminer le concourant qui a la solution qui va faire basculer les milliards d’une sphère économique comme l’occident, vous voyez ? Imaginez ce que le «Codex Grammatical» va produire, la nouvelle Mecque de la science sera l’Afrique à travers le Burkina Faso. J’ai découvert le sommet de la Pyramide. Le Burkina peut alors construire au-delà du nucléaire, est-ce que vous croyez que l’occident va laisser cela se passer ? Il faut être conscient, on va au-delà des découvertes, des renommes et on parle maintenant en chiffre et c’est ça le problème. Mais nous pensons qu’il faut absolument que nous y allions, sans plus tarder.
Interview réalisée par Modeste KONOMBO
Infobf.net
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